Les coulisses de Kitzbühel : Interviews, journée type et photos
> Chaque Coupe du Monde à Kitzbühel (AUT) est pour l’athlète un passage particulier mêlant excitation et appréhension. La “Colline au Chamois” accueille en effet les meilleurs skieurs internationaux pour en découdre sur un Super Combiné, un Slalom, et surtout, une Descente mythique sur la Streif.
Une ambiance fantastique, digne des 50 000 supporters qui se sont déplacés pour l’édition 2015.
Alexis Pinturault : “L’Autriche, le pays du Ski”
” Avoir déjà skié sur la piste de Kitzbühel il y a deux ans en arrière m’a servi aujourd’hui.
C’est toujours sympa d’être sur le podium, sur la première marche encore plus, et ici à Kitzbühel, c’est particulier parce qu’on est dans le pays du ski. La ferveur du ski se retrouve en Autriche. Aujourd’hui, je défendais mon titre, entre guillemets, puisqu’il ne s’agit pas de Championnats du Monde ou de Jeux Olympiques mais j’en suis assez fier. ”
Alexis Pinturault après sa victoire en Super Combiné à Kitzbühel
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Victor Muffat- Jeandet : “Une étape mythique”
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Entretien avec un homme de l’ombre, Maurice Adrait
Maurice, on te voit souvent à la télévision lors des retransmissions en direct aux côtés des coureurs. Quel est ton poste au sein de la Fédération Française de Ski ?
” Je suis chargé de la coordination presse des Équipes de France de Ski Alpin Dames et Hommes, et des protocoles autour des compétitions. “
Maurice Adrait à Kitzbühel amène les skis à Alexis Pinturault pour le Podium
Raconte-nous la journée type d’un athlète de l’Équipe de France de Ski Alpin :
” L’athlète se lève tôt avec un départ de l’hôtel entre 7 et 8h pour se rendre sur la piste où a lieu la course. L’échauffement se fait avant ou après la reconnaissance de la piste selon les cas. Concernant la reconnaissance, elle dure environ 45 minutes pour les slaloms et jusqu’à 1h30 pour les descentes. Ensuite, les coureurs ont une heure de concentration sur la course. Lorsqu’il s’agit d’une épreuve de vitesse, on part sur une manche, tandis que pour le slalom, il s’agit de deux manches.
Si le coureur prend la tête du classement après sa course, il se place dans ce qu’on appelle le “leader board” jusqu’à qu’il soit détrôné. On fait attention à ce moment-là à ce qu’ils soient équipés des sponsors. La course terminée, il y a un premier podium. Les athlètes qui ne sont pas sur le podium commencent dors-et-déjà le jeu des interviews sur la zone journalistique.
Pour les trois premiers athlètes est organisé juste après la course le “podium des fleurs” sur l’aire d’arrivée et l’hymne du pays du vainqueur retenti.
PARIS Dominik, JANSRUD Kjetil, FAYED Guillermo lors du Podium des Fleurs – Christophe Pallot / Agence Zoom
Les interviews télévisés et radios continuent juste après ce podium. Ensuite, c’est la conférence de presse internationale pour les trois premiers coureurs. Il peut aussi y avoir des contrôles anti-dopage. Après cette conférence, nous faisons généralement un point avec la presse française présente.
Personnellement, je dois mener à bien, dans la zone d’arrivée, tout ce que l’on me demande. Lors d’interviews, je vérifie bien leur tenue pour que les sponsors soient vu afin de rendre ce que nos sponsors mettent dans la balance. ”
Maurice Adrait veille sur Marie Jay Marchand Arvier et Jennifer Piot sur le podium provisoire à Val d’Isère – Michel Cottin / Agence Zoom
” Après, nous retournons à l’hôtel : les journalistes qui n’étaient pas sur place m’appellent pour quelques interviews. RMC organise souvent des directes à ce moment-là.
Le soir vient la Remise des Prix qui attire beaucoup de monde, surtout en Autriche. ”
L’hiver, ton emploi du temps et très chargé, mais qu’en est-il l’été ?
” Je gère principalement l’activité de chez moi tels que les rendez-vous téléphoniques. Sinon, je suis plutôt en récupération car l’hiver je me déplace énormément. En effet, au delà des compétitions, il y a les entraînement que je suis aussi. Environ 24h ou 48h avant l’épreuve, je fais un point presse et j’organise ce qu’il va se passer pendant et après la compétition.
Pendant l’hiver, si ma journée est longue, c’est que le résultat a été positif ! Ca ne me pose pas de problèmes mais je fais attention à ne pas pénaliser les athlètes car ils ont parfois des courses le lendemain. Je concentre tout pour qu’ils aient un maximum de récupération avec tout le travail de massages. Il y a un Kiné permanent à nos côtés, voir même un Ostéo. J’essaie donc de gagner du temps, tout le temps ! ”
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Slalom nocturne de Kitzbühel – Podium
Slalom nocturne de Kitzbühel – Podium
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