OSLO 2011 / SKI DE FOND Relais hommes : insolente Norvège ! La France, 11e, se plante
C’est un final historique qui a ponctué le relais 4×10 km hommes avec cinq nations médaillables sur le dernier relais. La Norvège remporte le titre avec Peter Northug qui coupe la ligne en chasse-neige pour chambrer la deuxième nation et grande rivale, la Suède et Markus Hellner impuissant face à la locomotive rouge. L’équipe d’Allemagne complète le podium.
Chez les Français, la désillusion est de mise avec une décevante 11e place (à 4’49”1) qui ne reflète pas le niveau des individualités qui composaient ce relais. Les Bleus ont été distancé dès le premier relais en classique avec Jean-Marc Gaillard qui fait partir Maurice Manificat avec 1’05” de retard sur la tête de la course alors emmenée par la Russie suivie de la Suède et de la Norvège. Maurice Manificat, seul sur la fin de ses 10 km, n’a pu empêcher l’écart de se creuser encore en passant le relais à Vincent Vittoz avec 2’09”01 de retard sur la Suède, la Norvège, la Russie, la Finlande et l’Italie. Vittoz, seul au monde sur ses 10 km, a passé le relais à Robin Duvillard à 3’02”06 de la tête de la course où l’on retrouvait alors la Finlande, l’Italie, la Suède, la Norvège et l’Allemagne, les cinq prétendants au trône final. Robin Duvillard, dernier relayeur, coupe la ligne à plus de 3 minutes de Northug (+3’02”06), insolent de puissance et de maîtrise.
Jean-Marc Gaillard: “Je n’avais pas l’accroche et je n’étais pas aussi dans un grand jour. J’ai peut-être trop privilégié la glisse. C’est une grosse déception. Je voulais ramener en tête, là on est loin du compte.”
Maurice Manificat: “J’étais mou aujourd’hui. Un moment, je suis même tombé tout seul en m’emmêlant les skis. Je n’avais pas de tonicité. Quand Bauer et Cologna m’ont rattrapé, je n’ai pas réussi à suivre.”
Vincent Vittoz: “On espérait mieux. On est loin, c’est une déception. La neige est lente et compliquée à skier. Je ne suis pas arrivé à comprendre comment la skier.”
Christophe Deloche: “Aujourd’hui, on a été moyen un peu partout et au final, le résulat n’est pas là. Nous n’avons pas assez de marge et pour réussir, il faut que tout soit là. ce n’était pas le cas aujourd’hui. Il y a de la déception car on n’a même pas joué.”
Robin Duvillard: “Le relais quand ça part mal, c’est compliqué ensuite. Aujourd’hui, il n’y a pas de miracles. Il fallait être tous à 100 % et on ne l’était pas.”